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Campagne québecoise – Les gants, pas tout le temps!

Fabriqués à partir de matériaux synthétiques tels que le latex, le nitrile ou le vinyle, les gants à usage unique ont un coût financier mais aussi environnemental et sanitaire .

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Fabriqués à partir de matériaux synthétiques tels que le latex, le nitrile ou le vinyle, les gants à usage unique ont un coût financier mais aussi environnemental et sanitaire (1).

L’impact carbone d’un seul gant en nitrile équivaut à près de 4 fois celui d’un lavage de mains de 20 secondes et 10 fois l’utilisation de 3mL de solution hydroalcoolique (1-4).

564 boîtes de 100 gants émettent environ 2 tonnes d’équivalent CO2, soit l’équivalent d’un vol aller-retour Paris-Montréal (5).

Depuis la pandémie de COVID-19, leur utilisation a beaucoup augmenté, notamment dans des situations où leur utilisation n’est pas recommandée et où un lavage des mains serait plus approprié. Le lavage des mains reste la mesure la plus sécuritaire en termes d’hygiène et est déjà obligatoire après le retrait des gants. Porter des inutilement des gants peut procurer un faux sentiment de sécurité, ce qui constitue un risque pour les patients et le personnel en augmentant le risque de transmission des infections.

Lancée à l’automne 2023 en collaboration avec le Réseau d’Action pour la Santé Durable du Québec (RASDQ), l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), Synergie Santé Environnement (SSE) et CASCADES et avec le soutien de l’Association des médecins d’urgence du Québec (AMUQ) et Choisir avec soin, la campagne “Les Gants, pas tout le temps” veut sensibiliser le personnel de la santé à une utilisation appropriée des gants, comme proposé par l’OMS dans la fiche d’information sur l’utilisation des gants.

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